Guía turistíca Dubrovnik, c’est moi – Marina Missoni Barišić. Depuis 2002, je travaille comme guide touristique locale à Dubrovnik et dans sa région. Je m’estime chanceuse à vivre encore dans la vieille ville de Dubrovnik. La ville est donc mon bureau aussi. Ainsi, je peux la voir dans tous ses moments.
Guide, enseignante, mère, ménagère
Partons du principe ! Je suis née à Dubrovnik en 1979. C’était un chaud après-midi d’été. J’ai passé une enfance insouciante dans ma ville natale. Je jouais avec mes amis et je courais par les ruelles de la vieille ville. Nous vivions dans notre maison proche à la rue principale. Pendant que mes parents travaillaient, je passais beaucoup de temps avec la grand-mère e la grand-tante. Elles me racontaient comment était la vie quand elles étaient petites. Ma grand-tante m’a enseigné un peu d’italien aussi. Une période plus difficile a commencé en 1991. Cette année-là a éclaté la guerre en Croatie. Ma ville a été très abimée. Toutefois, on a survécu.
Quand j’ai fini le lycée, je suis allée à Zagreb, la capitale de la Croatie. À Zagreb, je me suis inscrite à l’étude de la philologie italienne et espagnole. J’ai fini mes études en 2003. À partir de ce moment-là je suis professeur de l’italien et de l’espagnole. Toujours je pensais que je travaillerais dans une école.
En 2002, la situation est allée mieux. Les touristes ont commencé à revenir à ma ville natale. Mon premier contact avec le tourisme était quand une agence locale m’a employée comme guide pour accompagner leurs groupes. Maintenant je travaille comme guide indépendante engagée par les agences o par les clients individuels.
Le reste du temps je suis la mère heureuse de quatre garçons. Je ne m’ennuie jamais, vous comprenez ça ? Très souvent je rencontre quelqu’un de mes fils quand je me promène avec les touristes. Normalement, ils ne me notent même pas. Simplement ils continuent à jouer avec leurs amis.
Guide touristique, pourquoi ?
Je n’ai jamais pensé que le métier de guide touristique serait mon travail à plein temps. Bien sûr, parce que, quand je devais choisir mes études, les touristes étaient encore très loin de revenir en Croatie. Cependant, quand j’ai commencé à travailler comme guide, je l’ai aimé beaucoup.
Au fil des ans, je suis tombée amoureuse du métier de guide touristique. Peut-être c’est parce que c’est la combinaison parfaite des deux choses que j’aime plus – l’histoire et les langues étrangères. Donc, l’amour dure jusqu’à aujourd’hui quand j’ai passé presque deux décennies en travaillant comme guide locale à Dubrovnik. À plusieurs reprises les gens me demandent : «Mais, est-ce que tu t’ennuies en racontant les mêmes histoires tout le temps ? Non, parce que je les raconte chaque fois aux diverses personnes. D’ailleurs, je les raconte en langues différentes – en français, en anglais, en italien, en espagnol, en portugais, et, à la fin, en croate.
Quand quelqu’un décide de visiter ma ville, je me sens fière. Quand les touristes se sentent bien à Dubrovnik, je suis heureuse. À la fin, quand ils reviennent contents à leurs pays, reste un beau souvenir.